Le hollandisme en détresse se prépare au despotisme pour s’accrocher au pouvoir jusqu’en 2017. En effet, le chef de l’État ne peut plus espérer convaincre. Il n’est soutenu que par 16 % des sondés. Son parti, qui n’a pas atteint les 14 % aux européennes, est rejeté par 75 % des Français (74 % pour le FN, 67 % pour l’UMP).[…]
Le PS immobile ne peut aller au bout de son bail constitutionnel qu’en abusant de son savoir-faire dans le dressage idéologique, l’intimidation morale, la contrainte étatique, la désinformation de masse.
L’interdiction de critiquer Najat Vallaud-Belkacem, nommée sans compétence particulière à l’Éducation nationale, est un avant-goût de ce que réserve la gauche rejetée.
L’arsenal totalitaire est à portée de main. Les intensifications de l’antiracisme officiel, de la déculturation scolaire et de la propagande médiatique sont les outils les plus performants. La nouvelle ministre de l’Éducation est intouchable parce qu’elle représente la jeunesse et, plus encore, la diversité. Mais c’est Valls qui rappelle ce caractère exotique, alors qu’il admoneste ceux qui «ramènent constamment des populations à leurs origines».
C’est Emmanuel Macron, nouveau ministre de l’Économie, qui explique dans Le Point qu’il faut aider ceux qui n’ont pas d’emploi et singulièrement «les jeunes et les Français d’origine étrangère». Najat Vallaud-Belkacem elle-même justifie l’abandon les bourses au mérite, trop élitistes, pour leur préférer «des bourses accordées sur des critères sociaux», c’est-à-dire, pour l’essentiel, sur des préférences ethniques.
Ces «antiracistes» sont fascinés par les nouvelles minorités, au point d’inviter les indigènes à effacer leur propre passé et à se faire oublier. Le ghetto des idéologues n’a d’autres préoccupations que de s’acharner à araser la culture française, en pensant la rendre abordable aux nouveaux venus. C’est ce désintérêt pour les héritages que valide la ministre, soutenue par les associations féministes, quand elle explique (Le Monde, mardi) vouloir «transmettre une culture de l’égalité, de la mixité et du respect entre les filles et les garçons».
[…] Faudrait-il pareillement ne rien oser dire du laxisme de la politique pénale de Christiane Taubira, sous peine d’être soupçonné d’arrière-pensées détestables ? […]
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