Agitations, énervement, stupeur, peur. Cela se passe à Marsala (Sicile) à l’Hôtel Acos où plusieurs témoignages ont été envoyés au quotidien de cette ville. Extraits :
“Une chose incroyable, du jamais vu à Marsala ! Des immigrés sont étendus par terre sur la rue principale devant l’ancien Motel Agip. Une protestation absurde qui a bloqué le centre de la ville.”
“Un extra-communautaire, après s’être mis à terre, en faisant le mort, se lève et attaque les sauveteurs. Scènes de film. Des Nigériens, hôtes de cet hôtel invectivaient les forces de l’ordre et les pompiers…”.
“La protestation est calme. Ils déplorent le retard certainement dû dans la remise de documents qui leur permettront de retrouver leur liberté et franchir la frontière.”
“Non, la protestation n’est pas tout à fait paisible. Ils crient, ils hurlent et donnent des coups-de-poing aux employés du centre et aux sauveteurs. Il y a beaucoup d’agitation, la situation peut dégénérer d’un moment à l’autre. Une ambulance est arrivée avec un médecin.” (…)
L’Hôtel Acos, qui se trouve derrière la pompe à essence Agip, est une des nombreuses structures qui reçoit les migrants sauvés en mer par l’armée italienne dans le cadre de l’opération Mare Nostrum.
Ils reçoivent de l’État italien au moins 35 euros par jour pour le logement et le couvert. Ces garçons ne font rien de leur journée, ils se promènent ou ils téléphonent avec les 2,50 euros d’argent de poche qu’ils reçoivent chaque jour. (…)
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