De mystérieuses et incompréhensibles inscriptions écrites au pied du Christ, un bonnet péruvien posé sur sa tête, une partie du socle repeinte en bleu, ainsi que l’intérieur de la cape et la main gauche de la statue : dans la nuit de vendredi à samedi, le calvaire situé à l’angle de la rue du Bas et du chemin du Maisnil a été profané. La statue avait été repeinte par deux paroissiennes au printemps.
«Cette statue représente quelque chose de la foi des chrétiens», soulignait hier l’abbé Patrick Delécluse, curé de la paroisse Sainte-Thérèse en Weppes, qui s’est rendu sur place. Chaque année en effet, lors de la fête du Sacré-Cœur, une procession s’élance du calvaire pour rejoindre l’église en passant par d’autres lieux religieux de la commune. Le monument a été érigé après la Seconde Guerre mondiale pour remercier le Christ d’avoir évité au village d’être rasé par les bombes.
La Voix du Nord via Le Salon Beige