Pour le journaliste Benoit Rayski, le départ des juifs de France est inquiétant. ” Et pour les Juifs. Et pour la France.”
Non, ce n’est pas le “grand remplacement” prophétisé par Renaud Camus. Mais c’est déjà un pathétique “petit remplacement”. Les Français qui n’ont pas la chance (ou la malchance) d’être juifs, ont suivi le même mouvement. Mais comme ils n’ont pas de Terre Promise, ils sont allés moins loin, se contentant de quitter des quartiers inhospitaliers qu’on s’obstine à appeler “sensibles”.
La France est devenue le premier pays d’immigration vers Israël devant les Etats-Unis et la Russie où, pourtant, la population juive est bien plus nombreuse. On peut y être indifférent. Certains hausseront les épaules : “Bof, les Juifs ont toujours été des nomades”. D’autres, plus retors, observeront que “les Juifs ont quand même où aller puisqu’ils ont une deuxième patrie qui s’appelle Israël.” Ces banalités n’ont pas lieu d’être.
Si on s’avisait de faire des contrôles au faciès visant les “céfrans”, “les gaulois”, à Trappes, au Val-Fourré ou à la Courneuve, le butin serait très maigre.
Mais à cause de qui, à cause de quoi, les Juifs partent-ils ? A cause de l’irruption violente et haineuse de la racaille des cités drapée pour la circonstance dans le drapeau vert de l’Islam. […]
Un Etat qui ne sait pas protéger une catégorie de ses citoyens est incapable de protéger tous les autres. Et ceux qui les poussent au départ ? Ils ont aussi des solutions de repli qui s’appellent l’Algérie, le Maroc et la Tunisie.
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