La crise de la presse, qui frappe cruellement les quotidiens, nous oblige à adapter nos effectifs dans des proportions importantes (le chiffre proposé se monte à 93 postes entre CDI et CDD), comme le font beaucoup de journaux en France et dans le monde. Avec l’accord de nos actionnaires, qui ont décidé d’assurer la pérennité du journal par un investissement substantiel, cette réduction doit nous conduire à une exploitation bénéficiaire à la fin de 2015. L’indépendance du journal est à ce prix: Libération ne saurait survivre en liberté avec un déficit permanent. Cette diminution du nombre des salariés a été calculée de manière à nous donner les moyens de poursuivre notre tâche dans ces conditions réalistes. Nous pourrons compter sur une rédaction d’environ 130 personnes.
Merci à Chantecler