Saima Shaheen est arrivée en provenance du Pakistan avec un visa d’étudiante en poche. Mais cela fait désormais plus de cinq ans que ce visa a expiré et elle est donc juridiquement ce que l’on appelle “une immigrée clandestine”.
Employée au noir par un avocat véreux du nom d’Ali Nazakat, celui-ci s’était spécialisé dans la constitution de milliers de mariages blancs entre Indo-Pakistanais et femmes d’Europe de l’Est moyennant la somme de £ 10,000 par tête.
“Chaque fois que j’ouvrais la porte du cabinet, il y avait la queue dehors pour pouvoir entrer afin d’obtenir de faux passeports britanniques”.
“Chaque jour je voyais passer environ 80 faux passeports mais mon patron qui me faisait travailler comme une esclave, me menaçait de dénoncer mon statut de clandestine aux services d’immigration si j’avais parlé”
“Maître Ali Nazakat a toujours prétendu que le ministère de l’Intérieur fermait les yeux sur ses activités. Il y a en vérité beaucoup d’avocats sans scrupules comme lui sévissant en Angleterre”.
Les activités de son patron ayant finalement été identifiées, il a été condamné par la justice il y a quatre mois à de la prison ferme . Saima a donc décidé depuis, de réclamer l’asile politique.
“En cinq ans, je n’ai jamais voyagé ni en métro ni en bus de peur d’être expulsée. J’ai honte de constater que dans ce pays, la vie d’un chien a plus de valeur que celle d’une personne illégale”
Pour information : on estime à environ 860.000 “sans papiers” vivant aujourd’hui Grande-Bretagne et coûtant chacun près de £ 4,250 aux contribuables anglais.
Traduction FDS du Daily Mail
