Ce jeudi a lieu la conférence de presse de François Hollande. Voici les principales idées développées par le Président français au cours de son discours.
« Je suis président, pas candidat, je serai président jusqu’au bout, je n’ai pas d’autre objectif, d’autre priorité, d’autre devoir que de faire tout, tout pour mon pays. Donc, l’idée de ma candidature n’est pas présente », a déclaré M. Hollande lors de sa conférence de presse, en réponse à une question. (…)
« C’est l’avenir de la République qui est en cause quand il y a ce sentiment où l’appartenance n’est plus commune, on se réfugie dans l’isolement (…) ou dans le communautarisme », a-t-il poursuivi.
« Ceux qui ont dirigé (le pays) hier et avant-hier ont parfaitement le droit de prétendre le diriger demain et après-demain », a souligné François Hollande, interrogé sur le retour imminent de Nicolas Sarkozy sur la scène politique.
Montée de l’extrême droite
«Oui, nous avons une responsabilité», a répondu le président de la République lors de sa conférence de presse semestrielle, «parce que nous ne répondons pas suffisamment aux angoisses, aux inquiétudes de ceux qui vivent dans des quartiers populaires, au vivre-ensemble menacé».
«Oui, nous sommes responsables de cette perte de sens, de repères», a poursuivi le chef de l’État, parlant des Français qui se sentent dépossédés de «leur destin», qui «craignent l’immigration», qui «ne supportent plus ceux qui pensent différemment».
A ces électeurs du Front national qui «ne se considèrent pas d’extrême droite» a-t-il souligné, il «faut dire la vérité: c’est quoi la solution ? Sortir de la zone euro ? Mettre des barbelés aux frontières ? Chasser ceux (étrangers, ndlr) qui travaillent ?» (…)