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Les surveillants pénitentiaires ont haussé le ton vendredi matin à Marseille.
Dès 6 heures, ils ont bloqué l’entrée de la prison des Baumettes pour protester contre le manque d’effectifs et de sécurité.
Les forces de l’ordre ont chargé vers 9h, mais une cinquantaine de personnels a refusé d’intégrer l’établissement dans l’attente d’un geste de la direction.

Marseille : les CRS chargent les mâtons aux… par LaProvence

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Le manque d’effectifs se fait sentir

Alors, la direction a très vite pris la mesure de la gravité de la situation. Le directeur interrégional adjoint des services pénitentiaires Pierre Raffin, mais aussi la directrice des Baumettes, Christelle Rotach, sont descendus battre le pavé. Ils ont tenté de convaincre les surveillants de prendre le travail. Ils savent qu’ils n’ont pas le droit de grève.

Mais pour eux, la coupe est pleine. Le manque d’effectifs se fait douloureusement sentir. Certains se mettent en maladie. Les autres ont, du coup, un travail accru. Ils font heures supplémentaires sur heures supplémentaires et la fatigue monte. “On ne réclame pas la lune. On demande juste l’arrivée immédiate des gens affectés sur l’établissement”, dit Khalid Belyamani, délégué régional CGT des Baumettes. “On discute avec la direction et on lève le piquet de grève ensuite, sinon, on bouge pas !” lance David Cucchietti, secrétaire local CGT, à ses troupes.

Point d’intersyndicale hier. C’est la base qui gronde. Et c’est bien ce qui inquiète. Une sorte de mobilisation sans étiquette. 660 surveillants pour gérer quelque 2 000 détenus. Mais parfois, ce sont deux ou trois agents qui gèrent seuls la coursive. Alors, on jongle avec les postes. On prend ici pour mettre là. […]

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