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Le contrat de mariage de Napoléon et Joséphine, appartenant à un personne privée, exemplaire personnel de Joséphine, signé l’après-midi du 8 mars 1796 (18 ventôse), était estimé entre 80.000 et 100.000 euros. Cette vente hors norme s’est tenue dans le cadre du jubilé impérial à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Il a été acquis par le musée des Lettres et manuscrits à Paris, a précisé la maison d’enchères.

La cérémonie du mariage entre Bonaparte et Joséphine se tint le 9 mars et le contrat fut enregistré à Paris le 18 mars 1796. L’article Ier du contrat de mariage qui unit celui qui deviendra Napoléon Ier à Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, stipule qu’«il n’y aura aucune communauté de biens» entre les futurs époux. En conséquence, ils «ne seront nullement tenus des dettes et hypothèques l’un de l’autre».

Deux autres manuscrits d’importance ont été acquis par le musée des Lettres et manuscrits de Paris au cours de cette même vente. Deux pièces concernant l’ordre d’arrestation pour trahison puis l’ordre de libération onze jours plus tard, de Bonaparte durant la Convention, datées des 9 et 20 août 1794 (22 thermidor an II et 3 fructidor an II) ont atteint 118.750 euros (avec les frais). Ce lot était estimé entre 60.000 à 80.000 euros.

Enfin une lettre signée du peintre Jacques-Louis David concernant une demande de modification sur son chef-d’oeuvre «Le Sacre de Napoléon» (exposé au Louvre), a été adjugée 93.750 euros (avec les frais) alors qu’elle avait été estimée entre 20.000 et 30.000 euros. «Il ne sera pas dit que le roi aura formé un désir sans que je me mette en devoir de le satisfaire», écrit notamment le peintre dans ce courrier autographe qui représentera dans son célèbre tableau, à la demande de Napoléon 1er, sa mère Letizia Bonaparte. Or celle-ci, hostile à Joséphine, fut en réalité absente le jour du sacre, le 2 décembre 1804.

Le Parisien

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