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Le message du Pape François pour la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié a été expliqué dans la Salle de presse du Sainte Siège par le Cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil Pontifical de la Pastorale  des Migrants et les Itinérants (…)

Aux défis lancés par les migrations, nous devons répondre avec la culture de l’accueil et de la solidarité, comme l’a rappelé le Pape François. Mais le Cardinal Anonio Maria Vegliò a observé l’émergence d’autres attitudes :

Il y a une tendance à voir en l’immigré un suspect, à le considérer avec un peu de peur. Ici, souvent naît l’équation criminel égal migrant. Chose qui est absolument fausse. Nous ne pouvons pas accepter une chose semblable. Le Pape dit clairement que les migrants ont une place privilégiée dans le coeur de l’Eglise parce que ce sont eux qui en ont le plus besoin, parce qu’ils sont les plus vulnérables.”

Il faut donc réfuter l’équation faite entre immigrés et criminels. Mais si les migrants sont des délinquants, a ajouté le Cardinal, ils doivent être expulsés. En tout cas, l’expulsion ne peut jamais concerner les réfugiés.”

Et sur la situation des réfugiés, c’est Monseigneur Joseph Kalathiparambil qui s’est exprimé :

“Aujourd’hui, le défi est de ne pas nous habituer aux drames humains vécus par des gens déplacés de force, et à ne pas faire prévaloir l’indifférence. La faiblesse de notre nature humaine est la raison pour laquelle on ressent souvent la tentation de se dire chrétien tout en gardant une certaine distance vis à vis des plaies du Seigneur. Chaque pas que nous faisons vers les autres, nous apprend à découvrir le sens du mot solidarité, à nous engager pour le bien commun et à devenir signe et instrument de l’unité de tout le genre humain”. (…)

Source – traduction FDS

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