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Les économies, c’est maintenant. Alors qu’ils se sont engagés à baisser la dépense publique de 21 milliards d’euros en 2015, l’Elysée et le gouvernement rendent ce week-end leurs derniers arbitrages sur la « douloureuse » à présenter aux Français.

La copie sera dévoilée officiellement dès lundi après-midi par Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget, Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires sociales, et Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, à la sortie de la commission des comptes de la sécurité sociale…

« Ça va être dur pour tout le monde, glisse un proche de l’exécutif. Ces 21 milliards de dépenses en moins sont autant d’argent en moins. Les plus pauvres seront épargnés. » Mais les familles, elles, seront durement touchées.

Comme d’habitude, le gouvernement tentera de faire passer ces coupes budgétaires en les justifiant par de la « justice sociale ». Un exemple : le congé parental, dont la durée devrait être réduite à dix-huit mois pour les femmes selon nos informations. Actuellement, une mère peut interrompre partiellement ou totalement son activité pendant trois ans, moyennant une allocation versée par la Caisse d’allocations familiales allant jusqu’à 530 € mensuels. Seule condition : avoir déjà un enfant.

Une réforme a déjà été votée cet été afin de ramener ce droit à deux ans et demi pour les femmes. Car, à compter du 1er octobre, les pères pourront aussi prendre ce congé pendant six mois pour élever leurs bambins. Mais le gouvernement envisage d’aller encore plus loin dès 2015. Il s’agirait de couper la poire en deux en accordant un an et demi de congé à chacun des parents. Officiellement, au nom de la fameuse égalité hommes-femmes. Officieusement, car il y a des économies à la clé…

Le Parisien

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