Ce matin, vous nous dites que c’est en 2016 et non pas en 2017 que sera désigné le prochain président de la République !
Oui, à moins que la politique actuelle aboutisse rapidement à une forte baisse du chômage (ça tiendrait du miracle), personne n’imagine qu’un socialiste puisse gagner en 2017. Il y a même (en tout cas aujourd’hui) un gros doute sur la capacité du PS à se qualifier pour le premier tour. Dans ce contexte noir pour la majorité, la primaire de l’UMP et du centre, qui se déroulera en 2016, aura une saveur toute particulière. On peut dire, sans prendre de grands risques, que le prochain président sera celui ou celle qui sortira vainqueur de cette primaire.(…)
Parce que sans suspens pour 2017 et avec comme perspective un deuxième tour UMP/Le Pen, un grand nombre d’électeurs habituels de la gauche va finir par être tenté de choisir le candidat de la droite ! Quitte à être obligé de voter pour lui au second tour de la présidentielle, face à Marine Le Pen, autant le choisir par avance, le plus compatible possible avec ses valeurs. Ils sont vaccinés, les électeurs de gauche ! Ils ont déjà dû voter pour Jacques Chirac en 2002, souvent la mort dans l’âme ! Après tout il n’y a pas de raison qu’ils ne participent pas aussi aux choix de celui qui sera certainement le président à la fin ! […]