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La loi interdit la sélection des clients à l’entrée des commerces selon leur appartenance à une nationalité, à une race ou une nation. Dans les faits, à Calais-Nord, de nombreux bars ont choisi de ne pas ouvrir leurs portes aux migrants. Quatre patrons, qui réfutent des intentions discriminatoires, expliquent leur choix, motivé par la « survie » de leur commerce. Ils témoignent sous couvert de l’anonymat, craignant pour certains des représailles des passeurs et des No Border, à qui ils refusent aussi l’entrée. Car un bar qui accepte les migrants accueille aussi ceux qui gravitent autour.

« Au début, j’acceptais tout le monde, commence François, ancien patron de café. Mais j’ai déchanté. Mon établissement avait connu deux bagarres en dix ans et là c’était deux bagarres par semaine. » Le Calaisien raconte les « mares de sang » à éponger, le couteau placé « sous la gorge d’un client » et les migrants soudanais ou érythréens, alcoolisés, avec des mains baladeuses sur des clientes. Des passeurs, « que des amis policiers connaissent », font du bar leur repaire. Les habitués, eux, désertent le café. « J’ai connu quatre bagarres à l’arme blanche, dont une rue Royale, avec une soixantaine de gars. Des types pissaient le sang. Là, j’ai dit stop. J’ai décidé d’interdire l’entrée aux migrants, aux No Border et à la mafia albanaise. » Une mesure qui lui vaut des menaces de mort.

« Si un Calaisien sort un couteau dans un café et que tu le radies à vie, personne ne trouve rien à redire. Si tu fais pareil avec un étranger, on te traite de raciste », commente, amer, François.

Autre bar, même discours. Quentin est direct : « Ceux qui disent ne pas être dérangés par la présence de migrants restent tranquillement chez eux sur leur temps libre. Mes clients habitués à sortir n’en veulent pas. Les migrants sont pour la plupart des pauvres gens, mais ils commencent à devenir agressifs. Et ceux qui ne le sont pas incommodent à cause de leur manque d’hygiène. J’en ai déjà accepté, mais à chaque fois c’est le même scénario : tu dis oui à deux et il y en a dix qui débarquent dans les cinq minutes. Ils prennent un café, restent trois heures, vont se laver dans le lavabo des toilettes et bouchent les WC car ils n’ont nulle part où aller. Ça fait fuir mes clients. »…….

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