Le bailleur social Logirep ne semble pas apprécier le charme des antennes paraboliques. Dans le quartier des Oiseaux, une vingtaine de familles avait été assignée en justice et menacée d’expulsion. Leur tort: la présence d’antennes paraboliques sur leur balcon, antennes proscrites par le bailleur.
Le maire de la commune est intervenu et un accord a pu être trouvé. Les familles ont retiré les antennes paraboliques de leur balcon, en échange de quoi le bailleur a retiré sa plainte. Mais le sentiment d’injustice demeure. Driss Nala, membre de l’amicale des locataires, possédait une antenne depuis quinze ans. Il est désormais muni d’une box qui ne lui permet pas d’accéder à toutes les chaines, en arabe notamment. “On vit dans le 21ème siècle et j’ai droit à l’information“.
Le bailleur avance des arguments d’ordre esthétique pour défendre son point de vue. Mais pour certains habitants, c’est au contraire du côté de leur origine étrangère qu’il faut aller chercher son obstination à combattre les antennes paraboliques.