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Un étudiant de l’université de Bordeaux a écopé de trois mois de prison ferme pour avoir triché à plusieurs reprises en utilisant une minuscule oreillette, avec l’aide de complices, lors de ses épreuves de droit. L’étudiant, mis récemment en détention provisoire pour une affaire de trafic de stupéfiants, était surveillé de près par les forces de police.

«On recense 2000 cas de triche chaque année en IUT et BTS. Il en existe aussi en droit. Et ces cas ne sont jamais ébruités car l’Université fait en sorte de régler ces problèmes discrètement, pour ne pas miner l’avenir des étudiants».

C’est entouré de deux policiers que le jeune homme est apparu, mercredi après-midi, dans le box des prévenus de la cinquième chambre du tribunal correctionnel. Accusé d’avoir triché à plusieurs reprises lors de ses épreuves de droit, l’étudiant de l’université de Bordeaux a finalement écopé de trois mois de prison ferme. Une sanction jugée lourde par son avocat, Me Christophe Cariou-Martin, qui regrettait, comme le rapporte le quotidien Sud Ouest, que l’affaire de stupéfiants dans laquelle son client était par ailleurs impliqué, ait «donné une odeur particulière à cette affaire».

Le stratagème de triche était somme toute relativement simple. Face à ses copies, le jeune homme envoyait les sujets par SMS à l’un de ses amis, installé dans une voiture garée sur le parking de l’université. Un autre ami s’occupait de son côté de chercher les bonnes réponses, puis de lui transmettre via une minuscule oreillette que l’étudiant s’était procuré sur internet. L’opération, déclenchée à l’occasion d’un examen blanc de droit international public, s’est reproduite, avec un nouveau complice, lors de deux nouvelles épreuves en janvier 2013, puis en janvier 2014. Avec un succès très relatif, puisque, comme le relevait son avocat, le jeune homme «s’est planté aux examens». […]

Le Figaro

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