Fdesouche

Le gouvernement envisagerait de fermer l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, selon des informations du Monde. Si l’Elysée explique que le projet n’est pas à l’ordre du jour, il serait en réalité dans les tiroirs du gouvernement depuis déjà plusieurs mois. Des décisions sont attendues avant la fin du mois, quand les arbitrages présidentiels seront rendus.

Le site parisien devrait être transformé et changer de fonction. De quoi susciter l’inquiétude du personnel. «Nous aimerions en savoir plus», explique au quotidien Arnaud de Cooman, délégué FO, le syndicat majoritaire. L’hôpital, fondé en 1796, serait jugé trop cher et trop peu utile, ne soignant plus depuis quelques années que des personnalités et chefs d’États.

Avec la réduction des effectifs engagée au ministère de la Défense, les 1.500 postes d’agents (militaires, fonctionnaires civils, médecins, etc.) travaillant au Val-de-Grâce pourraient être menacés.

Trois hypothèses seraient envisagées: une fermeture complète, une fermeture partielle ou une cession à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). Les deuxième et troisième solutions nécessiteraient un investissement de l’ordre de 250 millions d’euros afin de lancer des rénovations.

Le secteur public hospitalier, déjà très endetté, n’est pas preneur. «Aucune capacité de soins ne sera supprimée», promet la Défense, au Monde. Mais des activités pourraient être réparties vers d’autres établissements. Les services de neurochirurgie et de chirurgie viscérale du Val-de-Grâce ont d’ores et déjà commencé à rejoindre l’hôpital d’instruction des armées Percy-Clamart.

Le Parisien

Fdesouche sur les réseaux sociaux