Bachir Bouhmadou, qui roulait sans permis, attend une notification du parquet belfortain après un test sanguin qui a décelé une concentration d’opiacés et des traces de cocaïne.
Le procureur de la République de Belfort étudie depuis plusieurs jours un dossier qui fait couler beaucoup de salive à Belfort et au-delà. Il concerne Bachir Bouhmadou, nommé directeur-adjoint du cabinet du maire après la victoire en mars de l’UMP Damien Meslot et transféré depuis sur un nouveau poste.« Je vis les pires moments de ma vie, c’est bien simple. J’en fais des nuits blanches. » déclare Bachir Bouhmadou, 36 ans, contrôlé par la police le 27 août vers 19 h 10. Le cadre de la mairie de Belfort circule alors rue de Mulhouse à Belfort, lorsqu’une patrouille de police s’aperçoit qu’il n’a pas utilisé son clignotant pour tourner. Elle l’arrête. Aux policiers, le conducteur décline son identité et ses fonctions de directeur adjoint du cabinet du maire et se soumet à une vérification de son permis de conduire. Le document s’avère invalidé depuis 2010, faute de points.
« Ca c’est possible mais je l’ignorais car j’ai déménagé », indique M. Bouhmadou. « Et je n’ai pas reçu le courrier qui m’en avertissait.
(…) L’analyse sanguine effectuée par la médecine légale prendra quelques semaines, mais le résultat tombe : l’analyse de sang révèle une concentration d’opiacés. « Je prends un traitement à base de morphine que m’a prescrit mon médecin » avance l’intéressé pour expliquer ce résultat. « J’ai des problèmes de santé ».
Mais le rapport d’analyses relate aussi des traces de cocaïne. Bachir Bouhmadou nie farouchement en consommer et déclare avoir fait réaliser une autre analyse où les traces de cocaïne n’apparaîtraient plus.
« Je suis quelqu’un qui a toujours assumé ses actes », ajoute-t-il, sachant qu’il a été à plusieurs reprises condamné à de la prison ferme pour trafic de stupéfiants à Belfort lorsqu’il était jeune homme. Il avance qu’il a tourné la page depuis et a compris les leçons de « ses erreurs passées ».
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Merci à Mielrubis