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Un homme et une femme en couple ont été agressés hier matin, aux alentours de 6 h, dans la rue Général de Gaulle, côté quai Dampierre.

Un homme de 28 ans a été interpellé par la police sur les lieux, puis placé en garde à vue. Il devra répondre de violences et de dégradations devant le tribunal correctionnel le 15 janvier. Chacune des deux victimes a fait l’objet de deux jours d’incapacité temporaire totale (ITT).

Ces faits se sont déroulés alors qu’une dizaine de personnes, selon deux témoins de la scène, se trouvaient devant la boulangerie pour acheter à manger en sortant de soirée.

L’ensemble des personnes présentes semblaient alcoolisées. « Un mot a été dit, je crois que c’était un commentaire sur la jeune femme, et puis le ton est vite monté », explique un homme qui était sur place.

« J’ai entendu un bruit de claquement, raconte un autre homme, qui habite dans un immeuble en face du commerce. Comme ma voiture était garée juste là, j’ai pensé à des dégradations et je suis allé voir. Là j’ai entendu des cris, et j’ai assisté à une scène vraiment violente. » Selon lui, un groupe de quatre ou cinq hommes s’en est pris au couple. « Les deux ont reçu des coups de poing et se sont retrouvés à terre. La femme a réussi à monter dans sa voiture, et des gars ont attrapé la portière pour continuer à la frapper. Tout est allé très vite. La police est arrivée au bout de cinq minutes. »

Les fonctionnaires de police ont interpellé un homme, le seul désigné par le couple comme l’auteur des violences. Les autres ont été canalisés. Les victimes ont finalement été légèrement blessées.

Mais le quartier est en émoi, d’après un habitant. « Tout le monde s’est réveillé. Les lumières étaient allumées aux fenêtres. Mon voisin en a marre, sa chambre donne sur la rue et on est sans arrêt réveillés par des disputes ou des bagarres ! Cette fois, c’est vraiment la goutte d’eau ! Il y a une petite dame dans mon immeuble qui n’ose même pas sortir le matin… »

Le boulanger concède que des mots sont parfois échangés devant son établissement, « mais d’habitude ça ne va pas jusque-là. Il y en a toujours un pour calmer l’agressivité des autres… »

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Merci à porképik

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