11 octobre 2014
Fermée depuis le 26 septembre par arrêté municipal, l’école musulmane de la Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) le restera. Les responsables de l’établissement qui contestaient cette décision devant la justice ont essuyé vendredi une fin de non-recevoir devant le tribunal administratif d’Orléans. France 3
Lire aussi sur cette école : ” Il convient de nous mobiliser pour l’éducation de nos enfants et de ne plus accepter le diktat de politiques islamophobes où que se soit en France. Cette stigmatisation et ce 2 poids 2 mesure a maintenant trop duré ….” Lien
24 septembre 2014
L’école musulmane visée par une enquête judiciaire.
L’école musulmane a-t-elle enfreint le code de l’urbanisme ? Le parquet d’Orléans a confié aux services de la direction départementale des territoires le soin de vérifier si les travaux réalisés dans les locaux de l’établissement privé, ouvert à La Chapelle-Saint-Mesmin, sont conformes à la législation. (…)
Si la polémique politique est loin d’être éteinte, c’est sur le terrain administratif et, maintenant judiciaire, que l’étau semble se resserrer autour du nouvel établissement privé.
Menace de fermeture
Rappel des faits : le 4 septembre, la commission départementale de sécurité visitait en urgence les lieux qui accueille, depuis la rentrée, quelque 70 enfants. Une liste de « 15 points » posant problème est alors dressée : il est notamment question d’absence d’autorisation des travaux réalisés pour l’aménagement de cette ancienne crèche. La republique
2 septembre 2014
C’est la première école privée musulmane dans le Loiret. Elle se situe à La Chapelle Saint-Mesmin, et elle accueille désormais du public.
Le maire Nicolas Bonneau a constaté, ce lundi, l’accueil de public dans les locaux. Il a ensuite adressé un courrier aux services de l’Etat pour demander le passage d’une commission de sécurité». La mairie et l’Etat n’ont pas été consultés car il n’y a eu ni financement public ni contrat avec l’Education Nationale. France 3
1er septembre 2014
La première école musulmane de la région ouvrira-t-elle ses portes demain ? La ville et la direction académique n’ont, en tout cas, aucune nouvelle. Les portes sont closes et la boîte aux lettres ne dit rien sur l’endroit. Au numéro 1, rue d’Aquitaine, à La Chapelle-Saint-Mesmin, la journée de vendredi ne ressemblait pas vraiment à une veille de rentrée scolaire. Une école doit pourtant théoriquement ouvrir ses portes, demain, à cet endroit. La première école musulmane de la région.
Une discrétion peut-être liée aux réactions parfois violentes provoquées par l’annonce de l’ouverture de cet établissement, en mai dernier (…).
Aujourd’hui, un doute subsiste. Sur sa page Facebook, l’école en appelle aux dons depuis de longs mois, pour financer le matériel scolaire des quatre classes. 1.060 euros ont été recueillis jusque-là sur la plateforme de financement participatif Aoon, bien loin des 6.000 € nécessaires. Les services de la ville, de leur côté, n’ont pas eu de contacts avec un responsable depuis plusieurs mois. Toutes les démarches nécessaires à l’ouverture d’un établissement recevant du public n’auraient pas été réalisées. Le maire, en vertu de ses pouvoirs de police, pourrait donc théoriquement s’opposer à l’accueil des écoliers. La republique
1er juin 2014
Elle avance sans tambour ni trompette. Et quand on voit la levée de boucliers qu’avait suscitée un projet analogue à Orléans, on peut comprendre pourquoi. La première école musulmane de la région ouvrirait dès septembre et la rentrée se prépare dans la plus grande discrétion à La Chapelle-Saint-Mesmin.
« Nous communiquerons à la fin du mois de juin, quand nous aurons reçu notre agrément ».
L’Inspection académique a donné son feu vert, ou, plutôt, s’est contentée de « donner acte de l’ouverture » de l’établissement sans avoir connaissance du projet pédagogique. « La liberté d’enseignement est prévue par les textes. Seuls le préfet ou le procureur de la République pourraient aujourd’hui s’opposer à l’ouverture de l’établissement à la rentrée.
On apprend que deux langues y seront enseignées : l’anglais et l’arabe. Et qu’un « éveil religieux » sera bien sûr dispensé aux enfants.
Les responsables n’ont pas rencontré le maire Nicolas Bonneau, qui dit n’avoir eu connaissance de ce projet d’école que « depuis quelques semaines ».
« Nous avons reçu un courrier de déclaration d’intention en mairie. Mais nous ne sommes pas décisionnaires. C’est l’Education nationale qui a instruit le dossier »
La République – merci Marie Salers