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Le CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France) accuse un enseignant d’être islamophobe parce qu’il a cité des passages du Coran dans un exercice. Du “bourrage de crâne” selon le CCIF.

Quand la propagande maligne et l’intoxication islamophobe escaladent l’enceinte des établissements scolaires pour se nicher au cœur des contenus pédagogiques d’un enseignant, on peut se demander si un palier supplémentaire n’a pas été franchi dans cette atmosphère délétère qui vilipende et diabolise les citoyens de confession musulmane.

Autre traduction : 29. Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humilies . islamfrance

En effet, ce mardi 14 octobre un papa fait parvenir au CCIF un extrait de l’évaluation de son enfant, en 5ème au sein d’un collége d’un quartier populaire, proposé par son enseignant d’Histoire-géographie dans le Puy-de-Dôme. Dans l’exercice intitulé, sciemment, “Être musulman”, l’enseignant choisi un extrait coranique, accommodant ses questions pour faire du musulman et des adeptes de Mohammed des individus farouches enclins à la guerre et à la violence.

Deux questions apparemment anodines qui demandent à nos chers collégiens de se faire la propre démonstration d’une religion belliqueuse et de marquer alors deux points et demie dans leur contrôle d’Histoire. La corrélation est grossièrement organisée : être musulman c’est être dangereux, coupable, qui doit forcément être désigné à la vindicte populaire.

Un tel désistement d’un enseignant vis à vis de la mise en perspective, de la contextualisation des apprentissages et des concepts fait peur et s’apparente plutôt et dangereusement à du bourrage de crâne qui rappelle les préambules des propagandes les plus nauséabondes du XX ème siècle. Ce n’est surtout pas cela qui risque de construire ce “citoyen responsable” alerte et conscient des “héritages du passé” dont les B.O officielles semblent aspirer ardemment.

oumma

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