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Les bras d’honneur adressés par Gérard Longuet et Gilbert Collard au gouvernement algérien, qui demandait à la France de reconnaître les « crimes » du colonialisme, ne seront finalement pas jugés.

Les deux associations, qui avaient assigné les deux hommes pour « injure publique », se sont désistées de la procédure engagée, a fait savoir jeudi 16 octobre le tribunal correctionnel de Paris. L’audience devait avoir lieu l’après-midi même.

Le Rassemblement démocratique algérien pour la paix et le progrès (RDAP) et l’Organisation arabe unie (OAU), inconnues du grand public, avaient assigné Gérard Longuet et Gilbert Collard en décembre 2012. Elles demandaient à la justice de condamner les deux hommes à verser 50 000 euros chacun, ainsi que 20 000 euros de dommages et intérêts pour Saada Zaoui, un des dirigeants, de nationalité algérienne.

Après avoir pris acte du désistement, l’avocat de l’ex-ministre de la Défense, Maître Gérard Ducrey, a fait une courte déclaration truffée de jeux de mots et de référence au mot bras. « A la lecture de la citation, Madame le Président, les bras m’en tombent. Gérard Longuet a les parties civiles sur les bras. Et les médias en font grand cas. C’est vrai qu’ancien ministre, il a le bras long, Longuet, et qu’à bras le corps, il répond aux questions. Mais, sachez-le, Gilbert Collard n’est pas son bras droit. Les parties civiles ont cru, à tort, qu’à bras raccourcis, on leur tombait dessus », a déclaré l’avocat en préambule, avant de conclure en qualifiant l’affaire d’« a-bra-cadabrantesque ».

Pour sa part, Maître Frédéric Picard, l’avocat du député FN Gilbert Collard, a tenu à souligner que les poursuites engagées à l’encontre des deux hommes étaient « une tentative de monter en épingle une prétendue affaire ». […]

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