Fdesouche

Le diagnostic social mené le 5 août n’a par exemple duré qu’une journée, et les occupants n’étaient pas prévenus. Résultat : de nombreuses familles n’étaient pas aux Coquetiers ce jour-là. Didier Leschi reconnaît qu’il est parfois difficile de recenser tout le monde en raison des «mouvements» des Roms. Mais il juge que les estimations des associations, qui affirment qu’une majorité d’habitants seront expulsés sans solution alternative, sont exagérées.

Et insiste plutôt sur le travail mené avec «23-24 familles» pour les placer «dans des foyers Adoma1 meublés», mesure assortie d’un «accompagnement social». Un «effort logistique et budgétaire considérable», qu’il évalue à «plusieurs centaines de milliers d’euros». Là encore, les associations tiquent. Le parc immobilier étant complet en Ile-de-France, les familles concernées se sont vu proposer des places du côté de Louvroil (Nord), Doullens (Somme), Bourges (Cher), Belfort (Territoire de Belfort), ou encore Le Havre (Seine-Maritime). Cela risque, selon Romeurope 93, de «casser leurs réseaux familiaux et de solidarité». Le collectif s’inquiète aussi du manque de places d’accueil spécialisées pour les non francophones dans les écoles de province…

Libération

Fdesouche sur les réseaux sociaux