Dans les jardins du Louvre, à Paris, dans le métro de New-York, dans des hôpitaux chinois, mais aussi dans nos campagnes, les rats prolifèrent. En France, selon les pompiers, ils seraient responsables du tiers des incendies inexpliqués. Sur la planète, ils détruiraient chaque année 15% de la production mondiale de riz, blé et céréales. De quoi nourrir 600 millions d’humains.
En cause, des négligences en matière d’hygiène, mais pas seulement. Depuis quelques années, les raticides anticoagulants fabriqués par les géants de la chimie et utilisés par les «dératiseurs» ne suffiraient plus à éliminer les rats. Car de plus en plus de rongeurs seraient désormais « résistants » à ces raticides anticoagulants.
En France, ces nouveaux «rats résistants» ont déjà été repérés dans 41 des 92 plus grandes villes. Résultat paradoxal : les industriels vendent toujours plus de raticides, mais ces raticides sont de moins en moins efficaces. Allons-nous être envahis par les rats ? Pourquoi les géants de la chimie ne commercialisent-ils pas de nouvelles molécules raticides plus efficaces ?
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Partie 2: