Samira Had Bane vit dans un appartement qu’elle a acheté, beaucoup trop cher pour elle. Avec 1 000 euros par mois, un handicap physique reconnu, et un enfant à charge, elle n’est pourtant pas du tout certaine d’avoir un logement social l’année prochaine.
Alors, elle commence à avoir de sérieux doutes sur le bon fonctionnement de l’attribution des logements sociaux. “Je me pose la question : comment ils font. Ce n’est pas du piston derrière tout ça ?“
Pour en finir avec ces suspicions, la mairie a eu une idée. Elle demande chaque mois de désigner anonymement les demandeurs prioritaires à des citoyens tirés au sort parmi les volontaires. “Toutes les informations relatives aux dossiers seront données aux membres du jury mais pas le nom. Le jury choisira sur la base de données objectives“, explique le maire de la ville Nicolas Isnard.