Une quinzaine de jeunes clandestins africains soutenus par les syndicats lycéens seront pris en charge par la Ville de Paris.
La Mairie de Paris fait, elle, valoir ses efforts : 95 millions d’euros en 2014 (contre 35 millions d’euros en 2008) sont consacrés à la prise en charge de deux mille jeunes, dont sept cents sont majeurs et bénéficient d’un contrat « Jeune majeur », à condition qu’ils suivent avec sérieux leur scolarité.
Mardi 21 octobre, on savoure la victoire, et l’humeur est à la fête dans les locaux de ce syndicat lycéen où ces jeunes, dont certains scolarisés dans des lycées professionnels, avaient, depuis huit jours, trouvé refuge. L’après-midi même, une trentaine de personnes, des jeunes migrants, entourés de militants du Réseau éducation sans frontière (RESF) et de l’Association accompagnement et défense des jeunes isolés étrangers (Adjié) avaient manifesté sur le parvis de l’Hôtel de ville.
Cette solution, bienvenue pour la quinzaine de lycéens soutenus par la FIDL, n’épuise pourtant par le problème de l’afflux soudain de ces jeunes, accru depuis trois ou quatre ans. Venus du Sénégal, du Cameroun, du Mali, ils débarquent, après un incroyable périple, en Ile-de-France sans un sou ni un contact. […]
Le Monde (Merci à lotus)