Ils avaient neutralisé un des voleurs qui tentaient de s’introduire chez eux, lui avaient asséné une bonne volée. Ils ont été condamnés.
Quand l’habitant d’un appartement de Béziers entend quelqu’un trafiquer sa porte d’entrée, le 26 novembre 2013, son sang ne fait qu’un tour. Il a été cambriolé il y a huit mois et craint que cela ne recommence. Par le judas, il voit effectivement deux individus en train d’essayer d’entrer.
Ils renoncent mais en partant tentent de forcer une voiture. L’habitant sort. Avec son frère, ils neutralisent un des voleurs et lui assènent une bonne volée. Elle se solde par une fracture du nez et un traumatisme crânien.
“Il nous a menacés avec un couteau”, plaide l’occupant des lieux, qui comparaît avec son frère pour violences, aux côtés des suspects de vol. Au grand dam de Me Guilhabert : “Mon client a appelé la police et a voulu empêcher les voleurs de s’enfuir et le voilà inquiété !”.
Il plaide la relaxe, comme son confrère pour le frangin. Ils ont été condamnés à trente jours amende à 10 € à payer sous peine de faire trente jours de prison. La défense a décidé de faire appel.
Les deux autres prévenus ont été condamnés, l’un à quatre mois avec sursis, l’autre à quatre mois ferme avec révocation d’un sursis de quatre mois.