Son papa, marin de La Turballe, est mort en 2013 dans le port de Cherbourg. Parce qu’il était ivre au moment du drame, l’aide accordée à Océane est remise en cause.
« Après vérification de nos services, il a été constaté un trop perçu de 9 225,98 € […] A payer dans un délai maximum de 15 jours. » Jeudi, en découvrant le courrier du régime social des marins, Océane a une fois de plus maudit la mer et l’alcool qui fait basculer des vies. Celle de son père, Stéphane Hérault, s’est arrêtée en janvier 2013 dans le port de Cherbourg.
Le marin turballais parti avec son frère patron et deux autres membres d’équipage faire la saison du bar dans la Manche est mort « d’hydrocution », précise l’autopsie.
Selon la version probable inscrite à la procédure, il a plongé pour tenter de récupérer son collègue qui venait de tomber à l’eau en sautant d’un chalutier à l’autre. Les deux hommes n’ont pas survécu à l’eau glacée et à leur état d’ivresse. Dès le lendemain, l’enquête a établi une alcoolémie importante. « L’armateur a tout de même monté un dossier demandant son classement en accident professionnel », raconte Karine, l’ex-compagne du marin et maman d’Océane. Un souhait exaucé puisque l’Enim, organisme social des marins, verse à Océane une petite pension d’orpheline : « 5 000 €, plus une somme d’environ 500 € par mois. »
Machine arrière, moins d’un an plus tard, lorsque l’Enim avertit l’adolescente et sa maman qu’une procédure est engagée devant le tribunal des affaires sociale…
Merci à Padamalgam & Fopastigmatizé
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