C’est en marge d’un concert anti-fasciste au Resto Soleil, rue Henri Kolb à Lille, que des premiers débordements (des bagarres) ont eu lieu après 20h00. Les services de police ont alors été prévenus et sont intervenus pour une nuit à tristes rebondissements.
Au sortir du concert, une cinquantaine d’individus ont semé la panique dans la nuit de samedi à dimanche à Lille. Quatre personnes ont été interpellées… Une barricade a même été érigée pour contrecarrer les forces de police…
« Au sortir d’un concert de rap qui s’est tenu au Resto Soleil (rue Kolb), un groupe d’une cinquantaine de personnes s’est orientée vers la place Philippe-Lebon où elles s’en sont prises à des clients d’un bar irlandais ». Voilà qui marque le début d’une nuit aussi folle que violente. Les forces de police lilloises ont confirmé, ce matin, les graves incidents qui ont émaillé la nuit de samedi à dimanche dans le secteur Gambetta-Masséna-Solférino. De nombreux policiers ont dû être dépêchés sur place pour assurer le retour au calme, en marge du concert de rap.
« Vers 1 h 30, la bande a ensuite attaqué une friterie avant de poursuivre ». Les raisons de ces violences restent pour le moment à déterminer. « Deux individus de la mouvance contestataire antifasciste » ont été identifiés et interpellés dans un premier temps par les forces de l’ordre dans le secteur Gambetta. Ce qui n’a pas calmé la tension ambiante.Un pare-brise d’un véhicule de police a été brisé. Des jets de bouteilles et de chaises ont suivi. « De 1 h 30 à 3 h, nous avons dû sécuriser le secteur », confie un commissaire.
Mais le plus surprenant restait à venir. Devant les yeux de passants et de fêtards ébahis, une barricade composée de poubelles et de barrières a carrément été érigée rue Ratisbonne pour contrecarrer l’intervention des forces de l’ordre. À nouveau, des projectiles ont volé et deux autres individus ont été interpellés. Quatre arrestations au total dans le cadre de cette nuit folle marquent le premier bilan de cette soirée qui a dégénéré. Aucun blessé n’est à déplorer. « Le retour au calme s’est fait à 4 h. »
