Selon l’Observatoire national contre l’islamophobie, la cyberhaine, « à l’origine d’une propagation de mensonges envers les musulmans et l’islam », explose sur les réseaux sociaux.
« Cette situation bénéficie d’un climat particulier où se mêlent allègrement la banalisation des propos racistes anti arabes, les invitations dans certains discours d’hommes politiques à s’en prendre aux musulmans sans distinction, l’inculture face aux questions de discrimination, la méconnaissance de faits historiques et une accoutumance à la violence des paroles et des actes.
Les hommes politiques sont appelés à « ne plus se taire », la presse à « dénoncer cette haine de l’autre qui porte atteinte au “vivre ensemble” » et les responsables des autres religions à faire preuve de « plus de solidarité ».
« Il n’existe pas de discrimination plus ou moins grave, car pour la victime, la discrimination est toujours synonyme de privation de dignité et d’humiliation inacceptable », selon Abdallah Zekri.
Compléments
« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs»
Général de Gaulle
(De Gaulle, mon père, par Philippe De Gaulle, éd., Plon).