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Cinq jours après le suicide de Thierry Leyne, le fonds LSK, co-fondé il y a un an, a été mis en « sursis de paiement ». On apprend également que trois jours avant le décès de son partenaire, l’ancien patron du FMI lui a annoncé qu’il quittait la présidence de la LSK.

Coup de théâtre dans l’affaire du suicide de l’associé de Dominique Strauss-Kahn (DSK). Le conseil d’administration du fonds luxembourgeois, LSK, co-fondé par l’ancien patron du FMI affirme, ce mardi, que DSK avait renoncé à la présidence de la société, créé il y a tout juste un an, trois jours avant que son partenaire, Thierry Leyne (qui détenait 30,23% du capital de LSK), mette fin à ses jours. « Dominique Strauss-Kahn (20,23% du capital de LSK) a souhaité pouvoir se consacrer à ses autres activités », explique LSK. Un nouveau président a été nommé par le conseil d’administration en la personne de Michel Jollant, qui occupait jusque-là le poste de directeur financier.

Si les circonstances sont connues – Thierry Leyne s’est défénestré en se jetant d’une des tours les plus hautes de Tel-Aviv -, les raisons de son geste n’ont pas encore été dévoilées. Il pourrait bien s’agir d’une affaire de gros sous. En effet ces derniers jours ont été tendus pour le fonds. Le 3 octobre dernier, la société de gestion d’actifs Assya Asset Management, filiale du fonds, a été condamnée en référé à payer deux millions d’euros à un assureur, nommé Bâloise-Vie Luxembourg. Une somme que Assya ne semble pas être en mesure de payer. Ce qui a occasionné une plainte de la part de l’assureur. Et ce mardi, le régulateur luxembourgeois du secteur financier a annoncé la mise en «sursis de paiement» de d’Assya Asset Management. Une demande formulée… le lendemain du décès de Thierry Leyne. « Je suis surpris que Dominique Strauss-Kahn ait accepté de se lancer dans cette affaire, réagit une source qui a bien connu Thierry Leyne. Son associé était connu pour avoir anarqué pas mal de monde. A ce niveau-là, on se renseigne. L’échec de ce fonds était couru d’avance. Quand vous levez des fonds en Russie, au Moyen-Orient ou au sud du Soudan, qui ne sont pas des modèles de transparence financière… »

(…) Le Figaro

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