Avant même les résultats de l’enquête, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé l’ouverture d’une enquête de l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) et de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) sur l’utilisation des grenades offensives. D’ici aux résultats de cette enquête, attendus dans 15 jours, l’usage de ces projectiles est suspendu.
Rémi Fraisse a été victime d’une explosion dont l’enquête doit déterminer si elle a été causée par une grenade de désencerclement des forces de l’ordre. Les résultats d’analyses, transmis mardi aux enquêteurs, ont révélé des traces de TNT : un composé chimique que l’on retrouve dans les grenades de type offensif, utilisées par les gendarmes.
Seconde hypothèse : Rémi Fraisse transportait un explosif dans son sac à dos, que les opposants au barrage ont toujours en leur possession.
