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Un ancien instituteur reconverti dans l’armurerie par correspondance : l’affaire a tous les ingrédients d’un polar. Le collectionneur comparaît aujourd’hui, avec quatre autres prévenus, devant le tribunal correctionnel de Paris. Il est accusé d’avoir vendu des armes de guerre au grand banditisme.

En septembre 2012, des policiers de l’Office central de lutte contre le crime organisé découvrent un véritable arsenal militaire dans un box loué par Emmanuel Toschi, à Danjoutin (Territoire de Belfort). Une trentaine de fusils d’assaut et de fusils mitrailleurs, une vingtaine d’armes de poing, 30 kg d’explosifs, 53.000 cartouches et plus de 500 kg de munitions diverses s’y trouvent impeccablement rangés dans des armoires métalliques. Et ce n’est pas tout. Des plans de fabrication d’armes, des pièces détachées et des machines-outils, servant à usiner des armes neutralisées pour les « remilitariser », sont retrouvés lors de perquisitions dans une société d’outillage et aux domiciles de l’ancien instituteur et de sa mère. Accusé de s’être livré à la fabrication et au commerce d’armes de guerre en bande organisée, ce collectionneur d’armes, âgé de 49 ans, risque aujourd’hui dix ans de prison. À ses côtés comparaissent deux hommes présentés comme des revendeurs d’armes pour le grand banditisme, Jean-Marie Secrettand, 69 ans, figure du milieu de la banlieue sud de Paris, et Christian Joanenc, 46 ans, gérant d’une supérette à Calenzana (Haute-Corse). Dix fusils d’assaut kalachnikov qu’il vient d’acheter à Toschi seront notamment retrouvés dans la voiture de ce dernier. Un pharmacien, Jean-Michel Cordonnier, 47 ans, et un détenteur d’un lot d’armes prohibées, Franck Busalb, 45 ans, sont également mis en cause.

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Merci à Neuneu.

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