(…)Souvent, ils ont découvert la région par hasard, à l’image de Mohamed Assoumani : « En 2007, je suis venu rendre visite à un ami, j’ai vu les paysages, le cadre et je me suis dit que c’était un bon endroit pour vivre, du coup, j’ai ramené ma famille. » Comme beaucoup de ses compatriotes, Mohamed est venu en France pour des raisons économiques. « Il n’y a pas d’entreprises aux Comores, c’est difficile de trouver du travail et c’est peu payé, » explique-t-il.
Certains ont eu d’autres motivations. Cheikh Mahadoudou, alors député, a quitté l’archipel suite à un coup d’État militaire en 1999. « Il n’y avait plus d’institutions, on s’est dit qu’on allait faire une pause de trois ans en France. » 15 ans après, Cheikh Mahadoudou et sa famille sont toujours au pays des Lumières.
Merci à Alpine