Cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, en marge d’une manifestation en hommage à Rémi Fraisse. Bernard Cazeneuve a condamné “les violences”.
[…] Des dégradations recensées, cinq personnes interpellées. Près de 200 personnes, dont un grand nombre étaient cagoulés, ont défilé dans la soirée, à l’appel de mouvances radicales anticapitaliste.Bilan de la #manif de #Rennes: du matériel urbain détruit, des vitrines cassées et 4 interpellations pic.twitter.com/uUnkCljVJ9
— FB Armorique (@bleuarmorique) October 30, 2014
Lors de ce “rassemblement non déclaré”, les policiers ont “essuyé les jets de nombreux projectiles”, selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a “fermement” condamné “les violences”. “Trois véhicules ont été renversés, dont un brûlé”, a-t-il déclaré. Selon Ouest France, quelques vitrines ont également volé en éclats, et des distributeurs d’argent ont été pris pour cible.
Manifestation à #Rennes. Nouveaux débordements des #antifas pic.twitter.com/b9IsH3oImD
— Hérisson Dissident ن (@Herissident) October 30, 2014
Trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, a indiqué le ministre. Dans la matinée, deux autres avaient déjà été arrêtées “alors qu’elles venaient de voler des masques à gaz dans un magasin de bricolage”.
Distributeurs et arrêts de bus vandalisés. #Rennes #TESTET pic.twitter.com/bUSfDdf4GG
— Rennes 24′ (@Rennes24) October 30, 2014
“L’objectif était clairement de casser du flic, casser des commerces, des établissements bancaires, et s’en prendre aux bâtiments publics, notamment la mairie”, a expliqué sur Europe 1 le préfet de Rennes, Patrick Strzoda. […]
“Dénaturer systématiquement les manifestations en déchaînements de violence, c’est abîmer la République. La dignité et la responsabilité doivent inspirer tous ceux qui sont attachés à l’Etat de droit”, s’est agacé Bernard Cazeneuve.