C’est une des (mini) polémiques du moment, le site du JDD revient sur une phrase de Marine Le Pen dans son dernier entretien accordé à ce journal. S’arrêtant sur la formule de l’écrivain Renaud Camus, celle du « grand remplacement », la présidente du FN estime que cette « théorie » relève du «complotisme». Beaucoup se sont émus de ce jugement, craignant que le FN recule sur la question de l’arrêt de l’immigration et/ou ne prenne pas (plus) la mesure du torrent migratoire auquel sont confrontés les Français.
Directeur de cabinet de Marine, Philippe Martel a très justement tenu à préciser que la présidente du FN « ne dit pas qu’il n’y a pas de grand remplacement!». « Quand je dis que le grand remplacement n’est pas une théorie mais un phénomène démographique, poursuit-il, je suis complètement d’accord avec (Marine) Je ne pense pas que les pauvres hères qui se noient en essayant de rejoindre Lampedusa aient un complot dans la tête, mais ils arrivent, c’est un fait. »
Et réfutant les données de l’Insee et d’autres « chercheurs » qui à l’aide d’études orientées, partielles, partiales ou bidonnées, reprises dans les médias et qui tendent de persuader les Français que l’immigration extra européenne est faible, stable et mesurée , Philippe Martel constate avec bon sens : « Moi, tous les matins je prends le métro, le RER et ensuite le bus, c’est mieux que l’Insee…»
Français qui sont aussi en phase avec Marine quand elle constatait le mois dernier sur France Inter que «la réalité c’est que notre pays vit une immigration massive. A partir du moment où on met en place le multiculturalisme, on ne permet pas à deux sociétés de vivre. On prend le risque de la confrontation des cultures». «Les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles, toute l’histoire nous le dit. La culture de la France est la culture de la France et il faut s’y fondre. Il faut éradiquer de notre territoire l’Islam politique».
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