Florian Philippot, vice-président du Front national, a rendu hommage, accompagné d’une centaine de jeunes militants, à Charles de Gaulle, “référence absolue” de son engagement politique, ce dimanche 9 novembre à Colombey-les-deux-Eglises en Haute-Marne, à l’occasion du 44ème anniversaire de la mort du général.
“Le général est un exemple pour moi, une référence absolue pour mon engagement politique. Il figure la Résistance et incarne l’indépendance nationale, la grandeur de la France et le rassemblement des Français”, a déclaré le dirigeant frontiste. […] Interrogé par France 3 sur la présence du numéro deux du FN à Colombey ce dimanche, Marine Le Pen a tenu à rappeler qu’il s’agissait d’“un geste personnel” […]
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Quelques citations de De Gaulle :
“Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas, vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très intelligents. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans qui demain seront 20 millions, et après demain 40 ?”
(Cité par A. Peyrefitte. C’était de Gaulle. Ed Gallimard, 2000. Propos tenus le 5 mars 1959)
“Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture greque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de Musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées !”
(Cité par B. Stora, Le transfert d’une mémoire, Ed. La découverte, 1999)
Lettre adressée par le Général de Gaulle à Pierre-Henri Teitgen, garde des Sceaux, le 12 juin 1945.
Le Haut Comité consultatif de la Population et de la Famille étudie actuellement des projets qui constitueront son avis en ce qui concerne la politique du Gouvernement en matière d’immigration.
Dès à présent il importe que les naturalisations soient effectuées selon une directive d’ensemble. Il conviendrait notamment de ne plus les faire dépendre exclusivement de l’étude des cas particuliers, mais de subordonner le choix des individus aux intérêts nationaux dans les domaines ethnique, démographique, professionnel et géographique.
Sur le plan ethnique, limiter l’afflux des Méditerranéens et des Orientaux qui depuis un demi-siècle ont profondément modifié la structure humaine de la France. Sans aller jusqu’à utiliser comme aux États-Unis un système rigide de quotas, il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Luxembourgeois, Hollandais, Suisses, Danois, Scandinaves, Islandais, Anglais, Allemands, etc.).
Étant donné le grand nombre de dossiers actuellement en instance dans les préfectures, on pourrait envisager une proportion de 50 % de ces éléments.
Sur le plan professionnel, la France a surtout besoin de travailleurs directement producteurs : agriculteurs, mineurs, ouvriers du bâtiment, etc.
D’autre part, pour conserver au pays son pouvoir d’assimilation, il est souhaitable que les professions libérales, commerciales, banquières, etc. ne soient pas trop largement ouvertes aux étrangers.
C’est dans la mesure où les étrangers peuvent se donner en France des cadres intellectuels et économiques – même naturalisés – qu’ils conservent davantage leur particularisme. Il y a intérêt à limiter les naturalisations dans ces professions, et d’une manière plus générale, dans les professions urbaines.(…)
Sur le plan géographique, limiter strictement les naturalisations dans les villes, spécialement à Paris, Marseille, Lyon, où l’afflux des étrangers n’est pas désirable pour de multiples raisons.
Par contre, les naturalisations doivent être suscitées et multipliées en province et spécialement dans les milieux ruraux. (…)
Charles de Gaulle