Pourquoi les élèves à Londres ont-ils des résultats à l’école très supérieurs à ceux du reste de l’Angleterre ? Pour « The Times » de Londres, il y a une explication : la forte proportion d’enfants issus de l’immigration dans les écoles londoniennes.
Une étude de l’université de Bristol souligne que les enfants des communautés chinoise, indienne, africaine, pakistanaise et bangladaise font mieux que les autres. De plus Birmingham, où la population immigrée représente plus de 40 % de la population, connaît un phénomène similaire à celui de Londres.
En revanche, Newcastle, où le nombre des immigrés est faible, n’a pas enregistré d’amélioration de ses résultats scolaires.
Pour le journal, cela ne devrait pas être une surprise. Les familles immigrées ont déjà fait le plus dur en prenant racine dans un pays étranger et en s’y adaptant. Plus surprenant, dans l’étude de Bristol, est le fait que lorsqu’il y a une mixité importante les Anglais de souche en tirent profit.
Si l’étude de Bristol se vérifie, l’argument hostile, selon lequel elle tend à rendre la vie des Anglais de souche plus dure, n’existe plus.
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