A Perpignan, les chauffeurs de bus de la CTPM alertent de nouveau les pouvoirs publics, un caillassage a encore eu lieu le week-end dernier cette fois près de la cité Bellus, samedi soir, vers 20h. Trois vitres ont été brisées sur un bus qui rentrait au dépôt.
Il y a un un peu plus d’un mois, c’est à la cité Clodion que des jets de cailloux avaient eu lieu. En réaction, les chauffeurs avaient refusé de desservir le quartier pendant dix jours. Les patrouilles de police ont depuis été renforcées dans le quartier.
Selon les syndicats, depuis le début de l’année, il y aurait eu 70 caillassages sur des bus. Face à l’accumulation des incidents, les chauffeurs s’agaçent.
Réunis en assemblée générale jeudi soir, ils ont décidé de cesser le travail ce vendredi entre 15h et 16h et de se rendre en cortège avec leurs bus dans le centre ville de Perpignan.
Ils devraient bloquer le quai Sadi Carnot, le boulevard Clémenceau et le boulevard Saint-Assiscle devant le bâtiment de l’agglomération Perpignan-Méditerranée. Une opération similaire avait été menée en février 2012 après l’agression d’un chauffeur de bus.
Les syndicats accusent les pouvoirs publics de ne rien faire. “Y a eu 69 bris de glace depuis le début de l’anéne, c’est énorme, quand on a des protagonistes qui cassent les véhicules, qui agressent les personnes, les conducteurs en ont ras-le-bol. La grève est le seul moyen qui nous reste. On ne peut pas laisser le personnel se fait ainsi agresser” […]
Les chauffeurs de bus de la CTPM réunis jeudi soir en assemblée générale ont décidé de cesser le travail ce vendredi après-midi entre 15h et 16h. Ils manifesteront avec leurs bus dans le centre ville de Perpignan pour réclamer des mesures de sécurité.