Claude Goasguen a confirmé devant le tribunal ses propos sur les jeunes musulmans radicalisés.
Il avait dénoncé les jeunes musulmans “drogués” par l’islamisme radical dans les mosquées. Le député UMP de Paris Claude Goasguen, cité à comparaître pour diffamation par le Conseil français du culte musulman (CFCM) devant le tribunal correctionnel de Nîmes, a défendu vendredi 14 novembre des propos qu’il avait tenus en février.
“Il n’y a rien de diffamatoire”, a affirmé Claude Goasguen devant le tribunal, disant s’être appuyé sur un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale de 2004 sur l’antisémitisme et le racisme. […]
“Je ne dis pas qu’on fume des pétards dans les mosquées. Je dis que la radicalisation gagne un certain nombre de mosquées. […]
Le CFCM, par la voix d’Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie, n’a pas voulu croire dans la bonne foi du député, rappelant que ses propos avaient été tenus “en pleine campagne électorale” des municipales.
Le jugement a été mis en délibéré au 16 janvier. Le parquet ne s’est pas prononcé. Le CFCM a réclamé 5.000 euros de dommages et intérêts et 1.500 euros au titre des frais de justice.
Claude Goasguen “parle bien de drogue. La mosquée, c’est un lieu de prière, pas un lieu de débauche. Il a attaqué des mosquées entières qui sont choquées”, a insisté Abdallah Zekri. […]
