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Deux jours après chaque élection depuis plus de 200 ans, la petite ville de Georgetown bariolée des couleurs américaines enterre littéralement la hache de guerre, une tradition surnommée «Return Day», à laquelle participent sans faillir vainqueurs et perdants du scrutin.

La métamorphose hispanique d’une petite ville… par 20Minutes

Mais le folklore échappe largement aux immigrés hispaniques qui font leurs courses un peu plus loin au supermarché El Mercado. Une télévision diffuse des émissions en espagnol. Les rayons proposent les mêmes produits qu’en Amérique centrale, d’où la majorité des immigrés arrivés à Georgetown depuis 20 ans sont originaires. Et la jeune caissière répond : «C’est quoi +Return Day+?».

En 1990, seuls 75 habitants de Georgetown, dans le Delaware (est), étaient d’origine hispanique, selon le recensement. Aujourd’hui, près de la moitié des 6.400 habitants sont «latinos», la plupart originaires du Guatemala. Georgetown est devenue l’une des villes américaines avec la plus forte concentration de Guatémaltèques.

Comme eux, des millions d’immigrés illégaux vont pouvoir résider légalement aux Etats-Unis après la décision du président Barack Obama d’accorder une régularisation provisoire à quelque cinq millions de clandestins.

L’intégration de cette nouvelle population ne s’est pas faite sans tensions mais les deux communautés vivent à présent côte à côte mais séparées.

«Il y a des gens qui sont vieux jeu et veulent que rien ne change», explique le maire de Georgetown, Bill West. «Mais je leur dis: il faut qu’on change, ils ne vont pas repartir, il faut que ça marche». […]

20 Minutes

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