Jusqu’à 300 Suédois pourraient se trouver dans les rangs de l’organisation État islamique (EI), a estimé samedi à la radio publique, SR, le chef des services de renseignement suédois.
“Cent cas de personnes parties rejoindre les combats ont été confirmés, il y a, de plus, des cas présumés (…), puis il y a les cas non recensés, ce qui porte le tout à 250, 300 personnes”, a expliqué à la radio le chef des services de renseignement suédois, Anders Thornberg.
Selon lui, le nombre de candidats au jihad partant pour la Syrie augmente rapidement.
“Là un certain nombre de jeunes hommes suédois partent et s’entraînent dans les camps d’entrainement, ils apprennent à devenir terroristes, à utiliser des explosifs et des armes”, a poursuivi M. Thornberg.
“Ils dépassent les barrières du comportement humain, (…) ils combattent et tuent d’autres personnes”, a-t-il dit.
De retour en Suède, certains de ces individus sont prêts à commettre des actes terroristes et font l’objet d’une surveillance renforcée, a précisé M. Thornberg
La Suède a annoncé fin octobre qu’elle comptait légiférer pour interdire à ses ressortissants de participer à des conflits armés à l’étranger.
En septembre, le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove estimait que quelque 3.000 Européens combattaient aux côtés de l’organisation État islamique.