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Alain Finkielkraut a présenté son dernier livre « L’identité malheureuse » au Centre Universitaire Méditerranéen (CUM) ce mercredi 20 novembre, devant une salle comble où l’on refusa des entrées.

Quand on lui parle de « Grand remplacement », le concept initié par l’écrivain Renaud Camus, dont il rappelle l’injuste exclusion du monde des lettres à la suite de ses écrits, il déclare ne pas le reprendre à son compte car il le trouve trop « brutal ». Pour autant, il reconnaît que les gens ne supportent plus de se sentir minoritaires chez eux (notion qu’Éric Zemmour reprend également), citant à l’occasion l’écrivain Dominique Venner et son dernier opus « Le Samouraï d’Occident » paru juste après sa mort il y a un an.

À Patrice Zehr, le journaliste qui l’interrogeait, il déclara d’abord avoir écrit ce livre pour permettre aux lecteurs de mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui, qu’il résuma en répétant que la France ne vit pas son époque.

Contrairement à certains commentaires de journalistes, Alain Finkielkraut ne croit pas à une « auto-radicalistion » de ces jeunes qui quittent la France pour aller faire le djihad. Il démontrera facilement, citant longuement un rapport remis à Jean-Marc Ayrault, que le processus d’assimilation de certaines populations ayant échoué, il fut alors question d’intégration, et devant le nouvel échec, utilisa le mot d’« inclusion ». Autrement dit, ces populations qui ne voulaient ni s’assimiler, ni s’intégrer, se sont en fait incluses dans la société française sans changer leurs cultures. Ce processus d’« inclusion » est pour le conférencier à l’origine de tous les communautarismes, la société française ayant abandonné toute idée d’assimilation, ni même d’intégration, de l’étranger.

Ces communautés ont vite grandi en nombre, et s’il est déjà difficile d’intégrer une minorité, il est carrément impossible d’intégrer une majorité, et c’est ce qui se passe dans certains secteurs devenant le terreau de cette radicalisation.Il rappelle alors la notion de « seuil de tolérance » élaborée en son temps, non sans scandale, par Claude Levi-Strauss. […]

À une question évoquant l’ambiance des années 30, l’académicien déclara qu’on n’arrive pas à se défaire des références à cette époque et au pétainisme. Or aujourd’hui l’antisémitisme est islamique, ce dont les « penseurs » font l’impasse. […]

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Merci à Lilib

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