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Les détenus de la ville de Santa Rita do Sapucaí au Brésil ont la possibilité de réduire leurs peines tout en participant à une activité durable. Ils pédalent pour générer de l’énergie électrique et peuvent ainsi participer à l’éclairage de la région.

Les détenus pédalent pendant toute la journée. Ils peuvent ainsi produire une énergie suffisante pour allumer six lampes et éclairer une des places de la ville.

Les détenus ne s’en plaignent pas. Au contraire. « Avant on passait toute la journée enfermés dans nos cellules et nous ne voyions le soleil que deux heures par jour, se souvient Silva, un détenu de 38 ans, interrogé par sdpnoticias. Maintenant on est à l’air libre et on produit de l’électricité pour la ville toute en faisant quelque chose d’utile pour recouvrer notre liberté ».

Pour l’instant, les vélos se trouvent dans le patio. Un appareil situé sur le guidon indique la fin de l’exercice. L’idée du projet est d’arriver à dix vélos minimum dans la prison et de générer suffisamment d’énergie pour éclairer toute une avenue.
L’idée vient du juge de la ville, José Henrique Mallmann. Il a découvert sur internet des salles de gym américaines réutilisant l’énergie dépensée sur les vélos.

Au départ, l’idée n’a pas été très bien reçue, mais les détenus ont finalement vite adhéré au concept. Pour eux, il y a un double avantage : garder la forme et, surtout, gagner des remises de peines. 16 heures pédalées sont équivalentes à un jour de remise de peine.

Le directeur de la prison, Gilson Rafael Silva, affirme:

« Ils se sentent utiles en pédalant. Ils gagnent des jours de remise de peine et ils produisent de l’énergie, une énergie propre. Aujourd’hui on parle beaucoup de développement durable ».

Ce projet fait partie d’un ensemble de mesures entreprises par le gouvernement brésilien pour soulager le quotidien de détenus qui vivent dans des prisons surpeuplées. En aidant le détenu à se rendre utile et à se sentir mieux, le gouvernement pense limiter le risque de récidive à la sortie de prison. Pas bête…

La prison de Santa Rita do Sapucaí compte 130 détenus. Le même juge a déjà mis en place un système où les détenus travaillent et une partie du salaire qu’ils perçoivent est envoyée aux familles des victimes.

L’institution a fait un appel aux dons de vélos, même d’occasion.

Green et Vert

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