Les SAS (forces spéciales britanniques) ont tué 200 djihadistes au cours des 4 dernières semaines, lors de raids effectués en Irak. Les forces de l’Etat Islamique sont d’abord repérées à l’aide de drones. Une fois les cibles identifiées, les troupes d’élites sont ensuite aéroportées sur place avec des hélicoptères Chinook qui embarquent des quads dans leur soute. Pour ménager l’effet de surprise, les hélicoptères atterrissent à 50 miles de la cible ; les soldats utilisent les quads pour parvenir à destination.
Les SAS utilisent ensuite des fusils de précision Barrett et des mitrailleuses pour éliminer les cibles. La fréquence élevée des missions a causée une pénurie temporaire de munitions.
Cette tactique permet de profiter de l’effet de surprise et de l’obscurité (les missions se déroulant de nuit) pour causer le maximum de dégâts. Ces opérations visent les principales voies de ravitaillement de l’EI, à l’ouest de l’Irak. Les techniques de guérilla et l’utilisation de snipers permet aussi de briser le moral des djihadistes.
Le but de ces opérations est d’affaiblir les capacités de l’EI, avant la prochaine offensive du printemps des forces kurdes et irakiennes. Toutefois, selon certains spécialistes, cette tactique ne peut permettre une défaite de l’EI : en effet, la structure de commandement de l’EI est très souple. De plus, l’offensive kurde sera forcément limitée aux territoires kurdes.
RAPPEL – Aymeric Chauprade en août 2014 :
Nous savons que près de 1000 djihadistes disposant de la nationalité française sont partis combattre en Syrie et en Irak et que beaucoup ont rallié le califat islamique. […] Nous devons les éliminer in situ et ce devrait être le rôle de nos services spéciaux de s’en occuper dès maintenant. […] Il revient la responsabilité à chaque nation européenne (France, Royaume Uni…) d’éliminer ses ressortissants djihadistes avant qu’ils ne reviennent.