Comment expliquer que des dizaines d’immigrés clandestins arrivent chaque jour à franchir les frontières gabonaises?
Que se passe t-il pour que chaque semaine des clandestins soit appréhendés alors qu’ils ont déjà conquis le territoire national?
Il existe au moins cinq postes de contrôle de frontières entre Bitam et Oyem. Pourtant les immigrés clandestins continuent d’affluer vers ces villes.
Il y a quelques mois de nombreux immigrés clandestins avaient été interpellés. Interrogés, ces derniers avaient confié que certains gardes postés aux frontières gabonaises leur avaient facilité la tache en acceptant des sommes d’argent pour les laisser passer. Au-delà de ces cas de corruption, les immigrés illégaux usent souvent de ruses en se dissimulant dans des camion de bananes, dans des sacs de farine, et parfois même dans les voitures de transport routier pour pouvoir échapper à la police etc.
Le dernier cas en date fait mention de clandestins nigérians, togolais, camerounais qui ont pu échapper aux contrôles effectués aux frontières.
Face à l’afflux massif et continu d’immigrés, le ministre de l’Intérieur avait initié une opération d’expulsion de sans-papiers. Ces clandestins ont-ils véritablement quitté le sol gabonais, alors que d’autres y coulent des jours heureux sans pour autant être inquiétés?