Les casseurs de la communauté noire de St Louis sont très actifs sur les réseaux sociaux. Ils appellent à tuer du Blanc. Sur les premiers tweets de la photo ci-dessous on peut clairement lire malgré l’argot Afro-Américain que le mot “kill cracker” revient très souvent.
Ndlr : “cracker” ou son diminutif “cracka” est l’injure raciste suprême employée par les noirs envers une personne de race blanche. En quelque sorte l’opposé du mot “nigger” employé par les blancs envers une personne de race noire. Florilège :
“Vous allez devoir tuer du Blanc les mecs. Allez dans une ville proche de chez vous, un Blanc. Tranquille…”
“Pas de justice. Pas de paix”
“J’en ai rien à foutre. Je vais bousiller le premier Blanc que je vois. C’est clair.”
“Je donne encore 12 heures à vivre à ce sale blanc”
Etc…
Le Ku Klux Klan avait de son côté mis en garde les casseurs émeutiers de la communauté noire de St Louis. Le message était le suivant :
“Les braves gens de St Louis quelles que soient leurs races, couleurs de peau et confessions religieuses ne toléreront sous aucune forme, vos menaces de violence envers les policiers, leurs familles et la population de St Louis. Nous ne resteront pas assis les bras croisés vous permettre de violenter nos familles, nos biens et détruire notre quotidien. Votre liberté de parole ne vous accorde pas pour autant le droit de terroriser les habitants. Nous nous réservons le droit d’utiliser des armes de défense pour nous protéger comme l’autorise l’état du Missouri texte # 563 031. Vous êtes maintenant prévenus par le KKK. Vos actes de violence contre les citoyens du Missouri désirant vivre en paix auront des conséquences”
Les gangs armés de St Louis les attendent via une vidéo mise en ligne sur YouTube :
0’42”: Venez KKK, venez s’il vous plait. Vous êtes attendus. Vous savez bien que c’est nous qui contrôlons tout.
Pour ne rien arranger, la Sénatrice noire Maria Chapelle-Nadal a mis de l’huile sur le feu dans une interview accordée à la télévision MSNBC.
2’00”: En ce moment ma communauté (noire ndlr) est blessée. Elle est dans la douleur.
2’58”: Je dois vous dire que nous sommes entrés dans une guerre raciale. Nous ne sommes pas en guerre raciale comme cela pourrait l’être dans les autres villes du pays. C’est notre guerre des races à nous.