Dominique Raimbourg, député PS de la quatrième circonscription de la Loire-Atlantique mène une mission sur l’obligation inscrite dans la loi française d’emprisonner les détenus en cellule individuelle. Il pourrait être envisagé des modalités d’accélération de sortie de prison à chaque fois qu’un condamné serait incarcéré.
Dominique Raimbourg est le fils de l’acteur Bourvil.
Dos au mur. Dominique Raimbourg, missionné par Manuel Valls sur l’obligation inscrite dans la loi française d’emprisonner les détenus en cellule individuelle, mène en catastrophe ses auditions auprès des professionnels de la justice et de l’Administration pénitentiaire. Mais il planche déjà sur un certain nombre de mesures chocs qui permettraient, selon lui, de gagner du temps et de rentrer dans les clous, avant de proposer un dispositif plus construit d’ici deux ans.
Pour faire coller le nombre de places de prison – 54.330 – au nombre actuel de détenus écroués – 66.530 -, l’ancien rapporteur de la loi sur la contrainte pénale réfléchit à l’idée d’accorder un jour de réduction de peine pour dix jours d’emprisonnement dans les établissements les plus surpeuplés. Après avoir établi le classement des établissements les plus surpeuplés, un deuxième cliquet pourrait jouer: 20 à 100 % de la durée de la peine restant à exécuter pourraient être amendés en fonction de ce classement. Une solution qui est très critiquée. À FO-pénitentaire direction, on fait remarquer qu’il ne sera pas rare que des détenus demandent à être transférés dans les établissements les plus peuplés pour bénéficier de telles réductions. […]