Fdesouche

La journaliste Flore Olive et le photographe Alfred Yaghobzadeh sont allés enquêter sur les femmes yézidies prisonnière de l’Etat islamique qui ont réussi à s’enfuir et se sont réfugiées dans le nord du Kurdistan irakien.

Au Kurdistan irakien, « les prises de guerre » yézidies sont considérées comme des objets sexuels, martyrisées et ensuite vendues. C’est l’autre crime de guerre des barbares de Daech : la mise en esclavage des femmes non ­musulmanes, capturées au moment de l’offensive éclair du 3 août dans les monts du Sinjar. Ces jeunes Yézidies ont été sélectionnées pour devenir servantes ou ­objets de plaisir. Mais certaines ont réussi à s’enfuir et à rejoindre leur famille.

Soixante cinq mille Yézidis ont trouvé refuge dans le nord du Kurdistan irakien. Face à eux, à une vingtaine de kilomètres, l’horizon conquis par l’organisation Etat islamique, comme un rappel de leur souffrance. Pendant deux semaines, notre reporter a recueilli les témoignages des mères qui attendent encore leurs filles, et des filles qui reviennent de l’enfer. Elles ne sont pas débarrassées de la peur. Elles ont échappé à leur prison de pierre, elles restent captives de leurs souvenirs.

Paris Match

Fdesouche sur les réseaux sociaux