29/11/14
Un centre d’hébergement de demandeurs d’asile doit voir le jour dans l’Agglo de Caen. À Saint-Contest, les riverains n’en voulaient pas, ils ont été entendus. Explications.
La Préfecture du Calvados et Caen-la-Mer (l’Agglomération de Caen), ont trouvé un autre lieu pour installer le centre d’hébergement d’urgence. « Une meilleure solution », selon un communiqué diffusé vendredi 28 novembre 2014 par la préfecture. Un terrain privé va accueillir les bungalows d’accueil de familles en grandes difficultés.
L’affaire faisait polémique depuis plusieurs semaines dans l’agglomération de Caen. Samedi 22 novembre 2014, près de 600 personnes se sont rassemblées à Saint-Contest, au nord de Caen, sur le site annoncé au départ, sur un terrain appartenant à l’État. Selon plusieurs sources, 24 bungalows seraient fabriqués et entreposés « dans une usine de la région, en attendant de pouvoir être installés sur un terrain approprié » pour constituer ce centre d’urgence. […]
L’État et l’Agglomération étaient en discussion pour d’autres terrains possibles pour ce centre d’accueil. Xavier Le Coutour, conseiller municipal d’opposition à Caen, ancien adjoint au maire lors de la précédente mandature, avait proposé de reconsidérer le terrain de la rue de la Girafe, appelé le Mont Coco, à Caen, qu’il affirme avoir proposé à l’État à l’époque. « Ce terrain est proche de l’hôpital, ce qui est important pour les familles. Les lignes de transport en commun sont proches et il n’y a pas d’habitations à proximité, ce qui permettrait d’éviter le rejet de la population. ». La préfecture du Calvados a annoncé que les familles seraient accueillies dans les prochaines semaines, mais l’emplacement décidé n’a pas pour autant été annoncé. […]
Merci à
23/11/14
Près de 500 personnes ont répondu, ce samedi matin, à l’appel du collectif Non au camp, pour réclamer l’abandon du projet de centre d’hébergement d’urgence à Saint-Contest.
30/10/14
L’objet du débat : le projet de centre d’hébergement d’urgence. Pour mémoire, le Département a obligation d’accueillir 24 familles de demandeurs d’asile.
La secrétaire générale de la préfecture a replanté le décor et désamorcé la colère de certains riverains en assurant que des discussions sont en cours pour d’autres sites.
Le maire, Joël Bruneau, est prêt à accepter sur le territoire de Caen les 24 bungalows : « Il faut cependant que l’État nous accompagne ». Un terrain privé, en zone artisanale, loin d’habitations, pourrait convenir. Les négociations sont en cours avec le propriétaire.
Merci à anargyre
