Quelque 44.600 salariés de la régie publique des transports parisiens (métro, bus, tramway, une partie des RER A et B) étaient appelés aux urnes jeudi pour renouveler leurs délégués du personnel. Et, surtout, voter pour les élus des onze comités départementaux économiques et professionnels (CDEP), qui assument le rôle des comités d’établissement.
La CGT reste la première instance représentative du personnel avec 30,4% des voix, loin devant l’Unsa (22,1%), qui recule de 3,6 points.
Cependant, le syndicat contestataire enregistre lui aussi une baisse conséquente, de 3,5 points par rapport au précédent scrutin de décembre 2010.
SUD se maintient à la troisième place avec 15,3%, en hausse de 1,2 point. “On a une implantation qui s’est élargie” au sein de l’entreprise, s’est félicité Philippe Touzet, son délégué syndical central.
Son organisation “a gagné une représentativité dans trois CDEP”, a-t-il noté, évoquant la maintenance, la sécurité et, surtout, le département informatique et communication, “une vraie bonne surprise”.
Les grands perdants sont la CFDT et FO, qui n’ont plus la représentativité acquise quatre ans plus tôt d’une courte tête avec respectivement 10,12% et 10,06%.
La chute est lourde pour la CFDT, qui s’écroule à 5,1% et se voit même dépassée par le SAT RATP (5,2%).
Évoquant une “grosse déception”, son secrétaire général Laurent Gardoni a expliqué à l’AFP que ce mauvais score était “le fruit de dissensions internes”, s’inquiétant par ailleurs de la “montée d’un syndicalisme communautariste” dans l’entreprise.
(…) L’Express